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Book Chimioth  rapie n  oadjuvante ou chirurgie premi  re pour le traitement des carcinomes s  reux ovariens de haut grade

Download or read book Chimioth rapie n oadjuvante ou chirurgie premi re pour le traitement des carcinomes s reux ovariens de haut grade written by Noémie Girard and published by . This book was released on 2018 with total page 138 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Introduction : la chirurgie est le traitement de référence des cancers ovariens. Une stratégie débutant par une chimiothérapie néo-adjuvante est apparue récemment. L'objectif était de comparer ces stratégies et d'analyser la survie d'une large cohorte de patientes atteintes de cancer de l'ovaire de stade avancé. Méthodes : il s'agit d'une étude de cohorte historique. Les patientes incluses étaient atteintes d'un cancer ovarien séreux de haut grade de stade IIb à IV. Un bilan clinique, radiologique et coelioscopique permettait de sélectionner les patientes éligibles à la chirurgie première. La survie a été analysée par tests de log-rank et modèles de Cox ajustés. Une analyse secondaire était réalisée après exclusion des patientes en rechute platine-résistante. Résultats : 238 patientes ont été incluses, 135 (57 %) traitées par chimiothérapie, 103 (43 %) par chirurgie première. Un résidu tumoral nul était obtenu pour 202 (85 %) patientes, sans différence entre les groupes. Les complications post-opératoires étaient plus fréquentes dans le groupe « chirurgie première » (45 (45 %) vs 40 (31 %), p=0.03). 148 récidives et 98 décès ont été observés. La médiane de survie sans récidive (SSR) était 17 mois, celle de survie globale (SG) était 60 mois. L'atteinte pleurale (aHR, 2.44 ; IC95 %, 1.45-4.17) et un PCI initial élevé (aHR, 1.03 ; IC95 %, 1.00-1.07) étaient indépendamment associés à une altération de la SSR. La résection chirurgicale incomplète (aHR, 4.34 ; IC95 %, 2.00-9.43) et un PCI initial élevé (aHR, 1.04; IC95 %, 1.00 ; 1.09) étaient indépendamment associés à une SG altérée. Après exclusion des patientes platine-résistantes, la médiane de SSR était de 24 mois, celle de SG de 81 mois. Les mêmes facteurs pronostiques étaient retrouvés. Conclusion : les patientes opérées d'emblée sont plus jeunes et atteintes d'une pathologie moins avancée. Les complications post-opératoires sont plus fréquentes après chirurgie première. La présence de métastases pleurales, le PCI initial et le résidu tumoral non nul sont les principaux facteurs pronostiques associés à une altération de la survie des patientes atteintes de cancer de l'ovaire de stade avancé. Les résultats étaient les mêmes après exclusion des patientes en rechute platine-résistante.

Book Chimioth  rapie n  oadjuvante suivie d   une chirurgie d   intervalle dans les cancers ovariens    un stade avanc

Download or read book Chimioth rapie n oadjuvante suivie d une chirurgie d intervalle dans les cancers ovariens un stade avanc written by Benjamin Boubli and published by . This book was released on 2009 with total page 140 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Le traitement de référence du cancer de l'ovaire aux stades avancés avec carcinose péritonéale (stades IIIC et IV FIGO) comporte une chirurgie de cytoréduction tumorale initiale, suivie d'une chimiothérapie associant carboplatine paclitaxel (RCP-SOR 2008). L'objectif de la chirurgie de cytoréduction maximale est de laisser un reliquat tumoral postopératoire le plus petit possible. Il a été démontré que chaque effort de cytoréduction maximale chez 10 % de ces patientes est corrélé à une augmentation de la survie médiane de 5,5 %. La qualité de la chirurgie de cytoréduction est basée sur l'importance du reliquat postopératoire, définissant ainsi les chirurgies optimale et suboptimale. Ces définitions ont évolué avec le temps. Majoritairement, le critère retenu a été la taille des plus gros reliquats tumoraux. Longtemps la barre était fixée à 2 cm. Actuellement, une chirurgie optimale est retenue pour des reliquats de moins de 1 cm. Les chances de survie après chirurgie complète sont nettement meilleures qu'après chirurgie optimale comportant des reliquats. Il a aussi été démontré de façon plus claire encore, quune chirurgie suboptimale première n'avait pas d'impact sur la survie, mais qu'elle pouvait être délétère en cas de morbidité. Dans ce cas de figure, une chimiothérapie première suivie d'une chirurgie d'intervalle pourrait être préférée. Ainsi, la prise en charge d'un cancer de l'ovaire avancé impose en premier lieu une évaluation de son opérabilité, cherchant à connaître le risque d'une chirurgie seulement suboptimale, à éviter. Si l'éventualité d'une chirurgie suboptimale par une intervention de type standard (SOR chirurgie 2007) est élevée, deux stratégies peuvent être employées : - Chirurgie première supra-radicale visant à obtenir une réduction tumorale "à tout prix" par des résections viscérales et pariétales étendues. Cette approche est prônée par les écoles essentiellement nord-américaines. - Chimiothérapie néo-adjuvante et chirurgie d'intervalle qui a la préférence des centres européens. Dans cette deuxième approche, il est recommandé de réaliser la chirurgie d'intervalle après 2 à 3 cycles de chimiothérapie (SOR 2007). Cette proposition d'une chirurgie précoce, après 3 cures, repose historiquement sur l'étude de l'EORTC où la chirurgie d'intervalle a été pratiquée après 3 cures. Les raisons de ce choix étaient la crainte d'une perte de chance en cas d'échappement thérapeutique après 3 cures qui empêcherait de réaliser une chirurgie potentiellement curative. Cependant, il n'a jamais été démontré que cette hypothèse correspondait à la réalité. Il n'a pas été démontré que de réaliser une chirurgie d'intervalle après 3 cures était supérieure qu'après 6 cures. Il s'agit d'une étude rétrospective comparative, réalisée à partir de la base de données des cancers ovariens de l'institut Bergonié (Bordeaux) s'étalant de la fin des années 1980 à 2009.Nous avons comparé un groupe de patientes ayant reçu 3 cures et un autre ayant reçu 6 cures, afin d'évaluer la qualité de la résection chirurgicale, la morbidité, la survie globale et sans récidives. Nos résultats plaident en faveur du caractère non délétère de poursuivre jusqu'à 6 cures la chimiothérapie néoadjuvante, voire même probablement d'un bénéfice en termes de morbidité et de survie, à confirmer sur de plus larges séries prospectives.

Book Comparaison entre chirurgie premi  re et chimioth  rapie n  oadjuvante dans le traitement des cancers   pith  liaux de l ovaire de stades IIIc et IV

Download or read book Comparaison entre chirurgie premi re et chimioth rapie n oadjuvante dans le traitement des cancers pith liaux de l ovaire de stades IIIc et IV written by Sandra Mouly Cohen and published by . This book was released on 2007 with total page 226 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: But de l'étude : comparer les résultats de la chimiothérapie néoadjuvante à ceux de la chirurgie première de cytoréduction, en terme de résections complètes, de morbidité postopératoire et de survie, pour les épithéliomas ovariens de stades Illc et IV. Patientes et méthodes : il s'agit d'une analyse rétrospective de 55 patientes traitées pour cancer épithélial ovarien de stades Illc ou IV. 34 patientes ont bénéficié d'une chirurgie première de cytoréduction suivie d'une chimiothérapie adjuvante à base de carboplatine et pac1itaxel pour la majorité d'entre elles (groupe chirurgie première ou CP). 21 patientes, jugées « non résécables » à la suite du bilan préopératoire et de la chirurgie exploratrice, ont bénéficié d'une chimiothérapie néoadjuvante dont le nombre de cures variait entre 3 et 9, suivie d'une chirurgie dite d'intervalle puis d'une chimiothérapie adjuvante (groupe chimiothérapie néoadjuvante ou CTNA). Résultats : les patientes du groupe CTNA étaient en moyenne plus âgées que celles du groupe CP (p=0,06). Une chirurgie de cytoréduction complète définie par un résidu macroscopique nul en fin d'intervention était accomplie pour 61,9% des patientes du groupe CTNA et pour 55,9% de celles du groupe CP (p=0,78). Le taux de résections digestives, de complications postopératoires, de transfusions et la durée d'hospitalisation n'étaient significativement pas différents entre les 2 groupes. La médiane de survie globale pour le groupe CP était supérieure à 64 mois et celle du groupe CTNA était de 36 mois. La comparaison des 2 courbes de survie globale ne montrait pas de différences significatives. La médiane de survie sans progression pour le groupe CP était de 16 mois et pour le groupe CTNA de 12 mois (p=0,74) et la survie à 3 ans était de 48% pour le groupe CTNA et de 65% pour le groupe CP, sans différence significative. Conclusion : dans cette analyse rétrospective, la CTNA suivie d'une chirurgie de cytoréduction constitue une alternative thérapeutique intéressante pour les patientes ayant un cancer avancé de l'ovaire Illc ou IV non opérable d'emblée. Elle leur offre la possibilité de bénéficier d'une chirurgie de cytoréduction sans compromettre leur pronostic. Mais un essai prospectif randomisé est nécessaire pour préciser le bénéfice de survie apporté par la chimiothérapie néodjuvante.