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Book Analyse descriptive des diff  rences de prise en charge des patients de 75 ans ou plus venant du domicile    48 h de leur admission aux urgences selon qu ils ont   t   rep  r  s fragiles  d  pendants ou robustes

Download or read book Analyse descriptive des diff rences de prise en charge des patients de 75 ans ou plus venant du domicile 48 h de leur admission aux urgences selon qu ils ont t rep r s fragiles d pendants ou robustes written by Mohamed Nekkaz and published by . This book was released on 2014 with total page 88 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Objectifs : décrire les différences de prise en charge des personnes de 75 ans ou plus venant du domicile et admis aux urgences pendant les premières 48 heures selon qu'ils ont été repérés fragiles, dépendants ou robustes. Matériels et Méthodes : étude prospective menée aux urgences du CHU de Toulouse-Purpan du 25 novembre 2013 au 1er décembre 2013. Inclusion de tous les patients de plus de 75 ans, en provenance du domicile et indépendamment du motif d'hospitalisation sur cette période. Recueil des données aux urgences et fait par trois questionnaires intitulés : 'Données patient' - 'Personne adresseuse' - 'Médecin urgentiste'. Les patients âgés " fragiles " étaient repérés à l'aide d'un outil validé par la HAS. Le repérage de la dépendance était fait en prenant comme référence l'échelle validée ADL. Un patient robuste est ni fragile ni dépendant. Résultats : 61 patients sur 92 ont été repérés fragiles, 27 dépendants et 4 robustes. Retour à domicile pour 39.3 % (24/61) des sujets fragiles, hospitalisations en gériatrie pour 32.9 % (20/61) et 27.8 % (17/61) dans des services de spécialités. 33.3 % (9/27) des sujets dépendants sont retournés à domicile, 48.2 % (13/27) ont été hospitalisés en gériatrie et 14.8 % (4/27) dans des services de spécialités. Au sein des robustes 50 % (2/4) sont hospitalisés en gériatrie, 25 % (1/4) en neurologie et 25% (1/4) rentrés à domicile. Conclusion : il n'existe pas de différence importante entre les retours à domicile et les taux d'hospitalisations en gériatrie des patients fragiles et dépendants.

Book Analyse descriptive des motifs d envoi aux urgences des patients de plus de 75 ans adress  s par courrier du m  decin traitant et parcours de soin

Download or read book Analyse descriptive des motifs d envoi aux urgences des patients de plus de 75 ans adress s par courrier du m decin traitant et parcours de soin written by Claudine Lanéry and published by . This book was released on 2016 with total page 228 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: La population vieillissant, la prise en charge des personnes âgées devient un enjeu majeur de santé publique. Les médecins généralistes sont confrontés à une population de plus en plus âgée, dont les besoins de soins sont de plus en plus importants. Les structures de soins adaptés étant encore insuffisantes aujourd’hui, l’hospitalisation directe des patients âgés restant très laborieuse, les services d’urgence semblent être une alternative à la prise en charge de ces patients en cas de pathologie aigüe. Nous avons réalisé pendant trois mois, au sein de deux services d’urgences de Lyon, une analyse descriptive des motifs d’envoi sur courrier du médecin traitant et du parcours des patients. Elle a permis d’inclure 365 patients. Ils sont pour majorité des femmes, âgés de 84,95 ans en moyenne et vivent essentiellement à domicile. Les motifs d’envoi sont globalement variés. Les plus fréquents sont l’altération de l’état général avec 16,4%, et l’infection à hauteur de 17,3%. 94,0% des patients admis ont bénéficiés d’au moins une ressource dans le service des urgences. 73,2% sont hospitalisés et ce quel que soit le jour de la semaine. 56% des motifs d’envoi concordent avec le diagnostic principal final, sachant que cette concordance est sous-évaluée. Concernant cette concordance entre le motif d’envoi et le diagnostic principal, notre étude montre que les médecins connaissent bien leur patient, et souligne la pertinence de leur premier examen. Les patients âgés de plus âgés de 75 ans, adressés sur courrier de leur médecin traitant, le sont le plus souvent de manière opportune. Une évolution des structures d’urgences semble nécessaire, mais également des structures de prises en charge gériatriques en amont et hospitalières en aval pour mieux organiser la prise en charge et l’hospitalisations de ces personnes âgées fragiles. Le développement de la filière des soins gérontologiques doit devenir une priorité et devra travailler de concert avec les structures d’urgences

Book Taux d hospitalisation    30 jours des patients   g  s sortant des urgences suivis par l   quipe mobile de g  riatrie territoriale    leur domicile

Download or read book Taux d hospitalisation 30 jours des patients g s sortant des urgences suivis par l quipe mobile de g riatrie territoriale leur domicile written by Coralie Gendre and published by . This book was released on 2022 with total page 0 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Introduction : Avec le vieillissement de la population, les pays développés sont de plus en plus confrontés aux réadmissions hospitalières qui sont problématiques pour des raisons médicales et économiques. La prévention de cette complication est primordiale dans le parcours de soin du patient quand on sait les risques de complications nosocomiales, de perte d'autonomie et de décès. Les réadmissions précoces sont fréquentes et concernent entre 5 et 35% des patients. Cependant, les études sur l'incidence des hospitalisations à trente jours des patients âgés rentrés à leur domicile après un passage aux urgences restent rares. Objectif : L'objectif principal de ce travail est d'évaluer l'incidence des hospitalisations précoces dans les 30 jours, des patients âgés, fragiles sortis des urgences et ayant bénéficiés du dispositif de soins à domicile par l'intermédiaire d'une IPA. Les facteurs associés à l'hospitalisation étaient secondairement étudiés. Méthode : Il s'agit d'une étude prospective, monocentrique ayant inclus sur une période d'un an, des patients âgés de plus de 75 ans sortis des urgences, stabilisés sur le plan médical et évalués par une IPA à domicile dans les 24-48H de leur sortie. Les patients étaient suivis pendant un mois à l'aide d'un questionnaire de suivi permettant une analyse des données médicales, des intervenants au domicile, de la consommation de soins et de la qualité de vie liée à la santé. Résultats : Au total, une hospitalisation précoce s'est produite pour 22 patients sur 143 patients âgés sortis des urgences, soit une proportion de 15,7%. Les données sociodémographiques n'étaient pas associées à un risque d'hospitalisation. Les facteurs de risque mis en évidence en analyse bivariée étaient : les troubles cognitifs préexistants, le score de comorbidité de Charlson, les chutes à répétitions, le nombre de traitement sur l'ordonnance. Conclusion : Notre étude de cohorte confirme l'importance de la notion de réadmission hospitalière précoce des patients âgés après un passage aux urgences. Cette donnée fait partie des critères de qualité de prise en charge de ce sous-groupe de patient. Malgré des limites, nos résultats mettent en avant un profil de patient âgé gériatrique à risque de réadmission. Ainsi, la mise en œuvre d'actions ciblées de repérage et de prévention pourrait améliorer la qualité de soins de ces patients.

Book Chute du sujet   g   aux urgences

Download or read book Chute du sujet g aux urgences written by Ahmed Faragalla and published by . This book was released on 2021 with total page 0 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Introduction : chaque année le nombre de passages aux urgences ne cesse de croitre, avec en 2018 21.1 millions de passages en France métropolitaine. Avec le vieillissement de la population, le sujet âgé devient une des populations les plus consommatrices de soins d'urgence. En 2020 à Nice, il a été enregistré 18 639 passages chez les plus de 75 ans, soit un quart du nombre total de passages. La prévalence de la chute est très élevée chez le sujet âgé (30 à 40 % des plus 65 ans) et la chute représente 18% des motifs de recours aux urgences. Deux types de prise en charge de la chute sont habituellement proposés : l'hospitalisation conventionnelle et la prise en charge ambulatoire. Notre objectif principal est d'évaluer les différences entre les patients pris en charge en ambulatoire et ceux qui le sont en hospitalisation conventionnelle. L'objectif secondaire est d'évaluer les différences entre les patients réhospitalisés pour une nouvelle chute et ceux qui ne le sont pas. Méthode : il s'agit d'une étude de cohorte descriptive, rétrospective, observationnelle, monocentrique, menée au sein du centre hospitalier universitaire de Nice. Cette étude a été réalisée du 1er janvier 2020 au 28 juin 2021. Deux groupes avec 100 patients inclus ont été formés, avec un groupe pour les patients ambulatoires (GA) et un pour les hospitalisés (GH). Résultats : l'âge moyen des patients hospitalisés était de 87,3 (± 5.8) ans et de 85,5 (± 5,9) ans pour les patients ambulatoires. Les patients ayant été pris en charge en ambulatoire avaient moins de risque d'être réhospitalisés dans les 3 mois (p = 0.018), avec 5% de réhospitalisation pour le groupe GA contre 15% dans le groupe GH. Les patients réhospitalisés pour une nouvelle chute avaient une autonomie moindre avec une activité de vie quotidienne (ADL) moyenne à 2.6 ± 1.9 (p = 0.006*) et étaient plus souvent en établissement hospitalier pour personne âgées dépendantes (EHPAD) (p = 0.008*). Ils avaient plus souvent un antécédent de chute (100%) (p = 0.014*) et une aide technique (54%) (p = 0.006*). Enfin, les patients réhospitalisés présentaient plus souvent une anémie (35% ; p = 0.004*), une hyponatrémie (37.5% ; p = 0.001), et une insuffisance en vitamine D (83.3% ; p = 0.047*). L'analyse multivariée a permis d'identifier l'hyponatrémie (OR 34.8 [3.25 ; 372,62]) et l'insuffisance en vitamine D (OR 0.158 [0.03 ; 0.84]) comme facteur indépendant de réhospitalisation pour chute. Conclusion : notre étude a permis de montrer que la prise en charge ambulatoire de la chute peut être au moins tout aussi efficace que l'hospitalisation et même meilleure sur les taux de réhospitalisation à 3 mois pour chute. Nous avons pu également identifier plusieurs facteurs de risque de réhospitalisation. Peu de publications ont comparé l'efficacité de la prise en charge ambulatoire de la chute face à l'hospitalisation conventionnelle et ses conséquences sur les réadmissions à l'hôpital. Réaliser une étude prospective sur le même sujet, avec un suivi à moyen terme des patients après une prise en charge ambulatoire ou hospitalière serait intéressant et pourrait appuyer nos résultats.

Book Comparaison des personnes   g  es de plus de 75 ans admises en m  decine polyvalente en fonction de leur mode d entr  e

Download or read book Comparaison des personnes g es de plus de 75 ans admises en m decine polyvalente en fonction de leur mode d entr e written by Romain Clarysse and published by . This book was released on 2016 with total page 122 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Introduction : Dans un contexte actuel de vieillissement démographique et d'engorgement des services d'urgences, les admissions directes en court séjour gériatrique constituent une alternative recommandée pour l'hospitalisation des personnes âgées polypathologiques. L'étude de ces filières d'admission en service de médecine polyvalente s'inscrit dans une démarche d'optimisation du parcours de soins de ces patients et de rationalisation des ressources de santé. L'objectif de cette étude était de comparer les personnes âgées hospitalisées en médecine polyvalente en fonction de leur mode d'entrée : direct ou via les urgences. Matériel et méthode : Il s'agissait d'une étude descriptive, transversale, monocentrique, réalisée sur une période de 3 mois dans le service de médecine polyvalente du Centre Hospitalier d'Allauch. Ont été inclus tous les patients de 75 ans ou plus hospitalisés dans le service, provenant soit de leur lieu de vie habituel en admission directe, soit d'un service d'urgences. Les données recueillies incluaient les caractéristiques socio-démographiques et médicales, les complications survenues durant l'hospitalisation, la durée de séjour et le devenir des patients inclus. Résultats : Parmi les 104 patients inclus, 57 ont bénéficié d'une admission directe et 47 d'une admission via les urgences. Les caractéristiques socio-démographiques étaient globalement comparables entre les deux groupes et l'ensemble des patients présentait des critères de fragilité. Les patients admis directement étaient plus souvent hospitalisés pour pathologie dermatologique (10,5% vs 0%, p=0,024) et étaient plus souvent connus comme déments (45,6% vs 23,4%, p=0,024). Ils étaient plus polymédicamentés à l'entrée (p=0,022), plus dépendants (p=0,012), et présentaient plus de comorbidités (p=0,018). Les patients admis via les urgences vivaient plus souvent seuls à domicile (63,4% vs 38,1%, p=0,006), et étaient plus souvent hospitalisés pour chute ou traumatisme (31% vs 12,3%, p=0,015). Il n'existait pas de différence significative en fonction du mode d'admission concernant les complications, la durée de séjour et le devenir. Conclusion : Les services de médecine polyvalente représentent une alternative supplémentaire dans le cadre de l'hospitalisation directe non programmée des patients les plus fragiles. Le développement des réseaux ville-hôpital semble nécessaire pour renforcer la coordination des soins. L'identification en amont des patients éligibles aux entrées directes constitue une voie d'amélioration possible de la pratique gériatrique.

Book Evaluation de l   impact de la m  decine d   urgence de la personne   g  e  MUPA  sur la prise en charge des personnes   g  es admises aux urgences du CHU de Limoges

Download or read book Evaluation de l impact de la m decine d urgence de la personne g e MUPA sur la prise en charge des personnes g es admises aux urgences du CHU de Limoges written by Patrick Kuetche Nzoche and published by . This book was released on 2015 with total page 160 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Introduction : La fragilité de la PA est un marqueur de santé important à repérer, car elle peut être à l’origine de décompensation grave, d’hospitalisation, d’institutionnalisation ou de décès. Il existe aujourd’hui, des outils permettant de repérer cette fragilité en salle d’urgence et d’assurer aux personnes âgées une prise en charge optimale. Objectifs : L’objectif principal de cette étude, était d’analyser les résultats de l’évaluation gériatrique par les outils de la MUPA, ainsi que le devenir des patients évalués en termes d’orientation et de temps de passages. L’objectif secondaire était de dresser un profil socio-épidémiologique et d’analyser les motifs d’admission Méthode : Etude observationnelle de cohorte type avant (1er/10 au 16/11/ 2014) et après (17/11 au 31/12/2014), Résultats : 306 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 86,8 ans avec 62% de femmes. 85% des patients venaient de leur domicile et étaient adressés à 86,3% par des médecins libéraux. 69% étaient considérés comme très fragiles par le score SEGA, et 96% à risque d’évènement indésirable par le score ISAR. Le motif principal d’admission était traumatologique (26%) dont 19% de chute. 73% des patients ont été hospitalisés et le temps de passage moyen était de 14h20min. Conclusion : Cette étude montre qu’un nombre non négligeable des personnes âgées qui consultent aux urgences sont fragiles et nécessitent donc une prise en charge spécifique. Une évaluation gériatrique courte aux urgences est nécessaire, dans un but de leur assurer le plus longtemps possible, un maintient à domicile dans les conditions optimales.

Book Diff  rences de prise en charge aux urgences entre les patients adress  s par un m  decin lib  ral et les patients tout venant

Download or read book Diff rences de prise en charge aux urgences entre les patients adress s par un m decin lib ral et les patients tout venant written by Sébastien Blanchard (médecin).) and published by . This book was released on 2021 with total page 0 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Le système de santé français est réputé l'un des meilleurs au monde. Pourtant celui-ci doit faire face à l'un de ses plus grands défis. La diminution prochaine du nombre de médecins généralistes, de par leur départ à la retraite, va accroître les disparités d'accès aux soins sur l'ensemble du territoire et plusieurs patients vont se retrouver sans médecin traitant. Face à la pénurie de cet accès aux soins, de nombreuses personnes utilisent les services d'urgences comme soins de premiers recours, augmentant le nombre de passages et avec eux le nombre de patients venant pour des motifs relevant de la médecine générale. Cependant les médecins libéraux (généralistes ou non) ont parfois besoin d'adresser un patient aux Urgences en fonction du contexte clinique. Il y a donc deux types de patients se présentant aux Urgences, ceux venant spontanément et ceux adressés par un médecin. L'objectif de cette étude est de déterminer s'il existe une différence de prise en charge et de gravité chez les patients se présentant par leur propre moyen aux Urgences, en fonction du fait qu'ils soient adressés par un médecin libéral ou non. Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive, monocentrique, réalisée dans le service des Urgences de Hautepierre, aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, qui s'est déroulée sur la semaine du 13 au 19 mai 2019. Au total, 443 dossiers ont été analysés. Nous observons parmi les patients se présentant spontanément aux Urgences, adressés par un médecin, qu'ils sont plus âgés et bénéficient de plus d'examens de biologie ainsi que de plus d'examens d'imagerie. De plus, ils sont plus souvent hospitalisés que les patients non adressés. Cependant, comme notre étude est monocentrique, sur le site de l'hôpital d'Hautepierre, certains motifs de consultation n'ont pas pu être étudiés, notamment les motifs cardio-vasculaires. En conclusion, le recours aux services d'accueil des Urgences par les médecins généralistes apparaît justifié et semble être un facteur prédictif d'hospitalisation. Mais il résulte parfois d'un défaut d'organisation et d'accessibilité au réseau de soins primaires. Une étude prospective incluant de pair les dossiers des patients se présentant aux Urgences du Nouvel Hôpital Civil et d'Hautepierre pourrait être une bonne suite à donner à notre travail.

Book   tude de la concordance entre la d  cision d   hospitalisation des patients de 75 ans ou plus  entre diff  rents m  decins  g  n  ralistes  g  riatres et urgentistes

Download or read book tude de la concordance entre la d cision d hospitalisation des patients de 75 ans ou plus entre diff rents m decins g n ralistes g riatres et urgentistes written by Nadège Houenou Quenum and published by . This book was released on 2015 with total page 166 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Contexte : L’hospitalisation des patients âgés de plus de 75 ans est parfois nécessaire devant certains épisodes aigus mais souvent discutable dans d’autres cas, d’autant plus qu’elle représente un facteur de risque de décompensations multiples. Objectif : Etudier la concordance des décisions d’hospitalisation de patients âgés de plus de 75 ans consultant aux urgences entre différents médecins (généralistes, urgentistes et gériatres). Matériels et méthodes : Nous avons comparé les décisions d’hospitalisation des médecins en utilisant 33 vignettes cliniques, créées à partir d’observations médicales de patients âgés de plus de 75 ans ayant consulté aux urgences de l’hôpital Saint Antoine (Paris, France). Des généralistes, des gériatres et des urgentistes ont été invités à lire ces vignettes et à préciser pour chaque vignette s’ils auraient hospitalisé ou non le patient, en justifiant leur décision. Résultats : Entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2013, les observations médicales de 33 patients de 75 ans ou plus ont été sélectionnés aux urgences. 28 médecins ont répondu aux vignettes. De manière globale, il y avait une mauvaise concordance entre les décisions d’hospitalisation (ICC=0.34 et ICC=0.28). Il n’y avait pas non plus de concordance dans les décisions d’hospitalisation, en fonction des spécialités ou des motifs de consultation. Les facteurs influençant la décision d’hospitalisation étaient similaires entre les différentes spécialités médicales. Conclusion : Il n’y avait pas de concordance des décisions d’hospitalisation chez les patients de plus de 75 ans consultant aux urgences entre les médecins interrogés et ceci quelque soit la spécialité. Ceci révèle une importante subjectivité liée à cette prise de décision qui pourrait être lié à l’absence de consensus clair sur la décision d’hospitalisation des personnes âgées, ainsi qu’à la diversité et la complexité des situations présentées par les patients âgés (problèmes médicaux, sociaux et/ou psychologiques).

Book Description des flux de patients dans une structure d   urgences adultes

Download or read book Description des flux de patients dans une structure d urgences adultes written by Caroline Devun and published by . This book was released on 2011 with total page pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Objectif : Mesurer la durée de séjour aux urgences en décrivant les délais des événements aux cours des différents processus de prise en charge des patients dans une structure d'accueil des urgences adultes. Méthode : II s'agit d'une étude prospective et descriptive ayant inclus tous le patients se présentant à l'accueil des urgences adultes du Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne. N'ont pas été inclus, les patients qui, après triage par l'infirmière organisatrice de l'accueil, n'ont pas été admis dans les unités d'accueil des urgences. Les dates et heures de réalisation des différents événements, aux différentes étapes de la prise en charge des patients, ont été recueillies manuellement. Les temps de prise en charge ont été définis par le temps écoulé entre le début (ou la demande) d'un événement et sa fin. La durée du séjour aux urgences a été calculé pour chaque patient ainsi que le délai de prise en charge paramédicale et médicale (d.PECPM). le d.PECPM a été défini comme le délai entre le début de la prise en charge paramédicale et médicale et la décision médicale de sortie ou d'hospitalisation. Les résultats ont été exprimés par la moyenne ou la médiane [interquartile]. Résultats : Durant 34 jours consécutifs, 4034 patients ont été enregistrés à l'accueil des urgences et 3586 ont été inclus dans l'étude. Pour l'ensemble de la population étudiée, la durée médiane de séjour aux urgences a été de 3hl8 [1,28-8,37] tandis que le d.PECPM a été de 2h07 [1,01-3,59]. Pour les patients sortants de service versus les patients hospitalisés, ces délais ont été respectivement de 2h20 [1,08-4,56] et 1h47 [0,52-3,10] versus 9h56 [5,20-23,20] et 3hl9 [1,50- 5,40]. Pour les patients de plus de 75 ans et hospitalisés à la suite du séjour aux urgences, ces délais ont été de 13h23 [6,40-25,27] et 3h41 [2,22-6,22]. En cas de non hospitalisation pour cette catégorie de patients, ces délais ont été de 4h45 [2,36-10,24] et 2h43 [1,29-4,47]. Conclusion : La nécessité d'une hospitalisation à l'issue du séjour aux urgences accroît considérablement la durée de séjour à l'accueil alors que les d.PECPM apparaissent similaires quelque soit le groupe des patients.

Book Evaluation de la pertinence des admissions des patients   g  s de 75 ans et plus hospitalis  s apr  s passage aux urgences du centre hospitalier de M  con

Download or read book Evaluation de la pertinence des admissions des patients g s de 75 ans et plus hospitalis s apr s passage aux urgences du centre hospitalier de M con written by David Blot and published by . This book was released on 2019 with total page 158 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: INTRODUCTION: Les personnes âgées représentent une part croissante de l'activité des services d'urgences (SU) et sont majoritairement hospitalisées après leur admission. Notre étude a pour objectif d'évaluer la pertinence des admissions des patients âgés de 75 ans et plus, hospitalisés après passage dans le SU du Centre Hospitalier de Mâcon. METHODES: Il s'agit d'une étude prospective, monocentrique réalisée durant 14 jours, en avril 2018, incluant tous les patients âgés de 75ans et plus, admis au SU de Mâcon puis hospitalisés. L'évaluation de la pertinence des admissions au SU a été réalisée selon la version française de l'Appropriateness Evaluation Protocol (AEPf), puis après revue des dossiers par un expert urgentiste. Les caractéristiques et les déterminants des admissions pertinentes (AEPf+) vs non pertinentes (AEPf-) ont été étudiés. Puis la même analyse a été faite avec les critères de la version gériatrique de cette grille (AEPg). RESULTATS: Deux cent sept patients ont été inclus, soit un taux d'hospitalisation de 73,4 %. La moyenne d'âge était de 85,7±6,0 ans. Ils avaient recours à un professionnel de santé dans 86 % des cas avant leur arrivée au SU et 30,4 % avaient consulté un médecin dans les 7 jours précédant l'admission pour le même motif. Ils étaient transportés au SU à 77,3 % par des professionnels, dans 69,6 % des cas le jour et bénéficiaient dans 83,1 % des cas d'au moins un acte technique. La durée moyenne de passage était de 4,8±1,9 heures. L'admission était considérée comme programmable dans un service dans 30,0 % des cas avec un délai moyen de 3,2 ±3,1 jours. Selon la grille AEPfet l'avis d'expert, le taux de pertinence était de 80.7 % (40 patients étaient AEPf-). L'évaluation complète (AEPf, expert et AEPg) montrait un taux de pertinence de 96.1 %.Comparativement aux AEPf+, les AEPf-habitaient plus souvent à domicile (92,5 vs 70,1 %; p=0,0024), étaient moins dépendants selon les scores OMS et GIR (p=0,0437; et p=0,0149 respectivement), avaient moins souvent recours à un transport par professionnel (65,0 vs 80,2 %; p=0,0388), consultaient plus souvent pour un motif médical (100,0 vs 87,4 %; p=0,018) avec une composante sociale plus fréquente (50,0 vs 21,9 %; p=0,0017), étaient moins souvent chuteurs (15,0 vs 35,3 %; p=0,0135), et bénéficiaient moins souvent d'actes techniques (70,0 vs 86,2 %; p=0,0192). Les trois quarts des patients AEPf-auraient pu être admis de manière programmée directement dans un service avec un délai de 4,4 ±3,3 jours. Les patients AEPf-nécessitaient principalement un avis ou une procédure diagnostique ou thérapeutique pour une prise de décision. CONCLUSION Les hospitalisations secondaires à un passage en SU sont majoritairement pertinentes. Deux profils de patients utilisant les SU se distinguent: ceux nécessitant un plateau technique avec une urgence relative, admis en dehors d'un parcours de santé classique (AEPf-), et ceux présentant une fragilité justifiant une prise en charge hospitalière par la filière gériatrique (AEPf+). Le développement des réseaux et des filières gériatriques doit permettre une prévention d'amont des admissions non pertinentes.

Book Qualit   de la lettre d admission des patients   g  s admis aux urgences

Download or read book Qualit de la lettre d admission des patients g s admis aux urgences written by Delphine Akharzouz and published by . This book was released on 2006 with total page 48 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Objectif : L'objectif de cette étude a été de rechercher les informations contenues dans la lettre accompagnant les patients âgés de plus de 75 ans admis aux urgences. Patients et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective sur quatre semaines consécutives, ayant inclus tous les patients âgés de plus de 75 ans et admis aux urgences. Les caractéristiques socio-démographiques, le mode d'admission, le diagnostic, le mode de sortie et l'évolution à trois mois ont été recherchés. L'analyse de la lettre a recherché les éléments suivants : motifs d'admission, circonstances de survenue de la pathologie causale, description des signes fonctionnels, prise en charge médicale de cette affection dans les jours précédents l'admission, hospitalisation dans les douze mois précédents, mention du traitement habituel, description des antécédents et de l'examen clinique. Ont également été recherchés dans le courrier l'existence d'une évaluation du contexte et le fait que l'entourage ait été prévenu du transfert aux urgences. Ces critères ont été décrits pour l'ensemble de la population et comparés entre deux groupes définis selon l'origine de la lettre : médecin traitant ou médecin de garde. Les résultats ont été exprimés par la moyenne ou la médiane et les comparaisons ont été effectuées à l'aide des tests de Mann-Whitney et du Chi2, avec comme significativité un p

Book Analyse des patients provenant d EHPAD adress  s aux urgences

Download or read book Analyse des patients provenant d EHPAD adress s aux urgences written by Laurie Rémont and published by . This book was released on 2015 with total page 0 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Contexte : En France, l'activité aux urgences ne cesse de croître progressivement depuis plusieurs années avec une augmentation importante des consultations des personnes de plus de 75ans. Parmi cette population, 6 à 38% des patients proviennent d'EHPAD. L'objectif de cette étude est d'analyser le passage aux urgences de ces patients et d'en étudier l'évitabilité tout en comparant les patients adressés par leur médecin traitant des autres. Méthode : Il s'agit d'une étude multicentrique réalisée dans 3 centres d'urgences du Nord Pas De Calais observant les patients provenant d'EHPAD pendant une période d'une semaine. Les données socio-démographiques, médicales, concernant le passage aux urgences et son évitabilité ont été recueillies de manière prospective. Résultats : Cent deux patients ont été inclus. La moyenne d'âge était de 86,7 ans avec une majorité de femmes à 71,6% significativement plus âgées que les hommes. Le MMS était en moyenne de 16 et le GIR 2 était celui le plus représenté. Seuls 30% des patients étaient inclus dans des filières gériatriques, notamment en consultations de gériatrie ou de neurologie. 70% des patients étaient hypertendus, 49,5 % présentaient une démence ou maladie d'Alzheimer. Les motifs d'adressage les plus fréquents étaient la dyspnée (30,4%) et les chutes (24,5%). Seuls 27% de patients étaient adressés par leur médecin traitant et 82,3% des patients arrivaient en ambulance privée. Les entrées avaient lieu principalement en journée et en semaine. Peu d'avis gériatrique était demandé (7,8%). Le temps moyen de passage était de 415 minutes avec une augmentation significative de ce temps lorsque le patient était hospitalisé. A noter que ce temps de passage tend à diminuer lorsque le patient arrive de nuit ou lorsqu'il est adressé par son médecin traitant. Près de 67% de ces patients étaient hospitalisés après leur passage aux urgences sans qu'il n'y ait de différence significative que le patient soit adressé ou non par son médecin traitant. Selon les médecins urgentistes et gériatres, environ 30% de ces consultations aux urgences auraient pu être évités que le patient soit adressé par son médecin traitant ou non. Discussion: de nombreux patients venant d'EHPAD consultent aux urgences. Un grand nombre de ces consultations pourrait être évité. Il serait nécessaire de renforcer le travail en amont du médecin traitant. Le dossier de liaison recommandé par l'has serait un moyen permettant une meilleure prise en charge du patient aux urgences. Des pistes telles que des formations orientées sur les chutes et le dépistage de décompensation cardiaques pour les personnels d'EHPAD seraient à développer. Une augmentation du temps de présence du personnel médical et paramédical permettrait une diminution du recours aux urgences. De plus, les filières gériatriques seraient à optimiser avec développement des consultations, des hospitalisations de jour et des admissions directes vers des services de gériatrie aigüe afin de réduire le nombre de passage aux urgences de ces patients fragiles.

Book Caract  ristiques de la population fragile   g  e de plus de 75 ans venant du domicile adress  e aux urgences du CHU de Purpan Toulouse

Download or read book Caract ristiques de la population fragile g e de plus de 75 ans venant du domicile adress e aux urgences du CHU de Purpan Toulouse written by Bastien Cortada and published by . This book was released on 2014 with total page 0 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Objectif : quantifier et caractériser la population de patients fragiles âgés de 75 ans ou plus adressés aux urgences du CHU de Purpan-Toulouse et venant du domicile. Matériel et Méthodes : étude descriptive transversale menée dans le service des urgences du CHU de Purpan à Toulouse du 25/11/2013 au 01/12/13. Inclusion de tous les patients de 75 ans ou plus adressés aux urgences en provenance du domicile, indépendamment du motif d'hospitalisation. Recueil des données aux urgences grâce à trois questionnaires intitulés " Données patient ", " Personne ayant adressé ", " Médecin urgentiste ". Repérage des patients fragiles avec la grille de repérage de la fragilité en soins primaires de l'HAS. Résultats : 61 patients sur 92 ont été repérés fragiles (66.3 %). L'âge moyen est de 83.2 ans. Un isolement social est présent chez 52 patients (85.2 %), une asthénie majorée chez 36 (59 %), des troubles locomoteurs chez 34 (55.7 %). 43 patients (70.5 %) paraissent fragiles à leur médecin traitant. 16 patients (32.7 %) sont admis pour chute. Conclusion : Deux tiers des patients âgés admis aux urgences et venant du domicile sont fragiles. Les principaux critères de fragilité retrouvés sont un isolement social, une asthénie majorée et des troubles locomoteurs.

Book   valuation du parcours de soin des patients se pr  sentant spontan  ment aux urgences selon la dur  e de leurs sympt  mes

Download or read book valuation du parcours de soin des patients se pr sentant spontan ment aux urgences selon la dur e de leurs sympt mes written by Mathieu Domblides and published by . This book was released on 2021 with total page 0 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Objectif : nous avons comparé la consommation de soin entre les patients se présentant aux urgences de Gironde selon la durée de leurs symptômes. Nous avons ainsi évaluer si le contexte de survenue des symptômes, la consultation antérieure d'un médecin ou la recherche de contact du médecin traitant varient en fonction de la durée des symptômes. L'objectif principal de notre étude était de chercher s'il y avait un lien entre une durée de symptômes supérieure ou inférieure à 24 heures et le parcours de soins des patients. L'objectif secondaire était d'étudier la place du médecin traitant en amont des services d'urgence. Matériel et méthode : il s'agissait d'une étude observationnelle, transversale et multicentrique, réalisée en simultanée dans neuf urgences en Gironde sur deux journées. Le recueil s'est fait via un hétéro-questionnaire proposé à chaques patient de plus de 15 ans et 3 mois afin de cerner leurs profils, de leurs admissions à leurs devenirs. Résultats : sur les 1165 patients inclus, 40% présentaient des symptômes depuis plus de 24 heures. 61% n'ont pas consulté avant de se déplacer aux urgences et 24% ont consulté leur médecin traitant. Il y avait autant de patients en semaine qu'en week-end mais 63% se sont déplacés en journée. En analyse multivariée, la consultation le week-end et la nuit, la venue seul ou avec un tiers aux urgences et l'adressage par le SAMU sont des facteurs associés à une consultation dans les 24 premières heures. A l'inverse, la consultation antérieure d'un médecin, la recherche de contact du médecin traitant, l'absence d'amélioration malgré une consultation antérieure ou bien l'automédication sont en faveur de symptômes de plus d'une journée. Discussion/Conclusion : il existe des différences dans le parcours de soin des patients se présentant aux urgences selon la durée de leurs symptômes. La permanence des soins ambulatoire joue un grand rôle dans cela puisqu'elle permet de diminuer l'afflux de patients en dehors des heures d'ouverture des cabinets de ville. Une meilleure communication ainsi qu'un développement de centres ambulatoires de prise en charge plus globale pourraient être des solutions envisageables.

Book Etude observationnelle r  trospective   v  luant la prise en charge des patients   g  s de plus de 75 ans admis pour chute dans la structure des urgences du CHU de Clermont Ferrand

Download or read book Etude observationnelle r trospective v luant la prise en charge des patients g s de plus de 75 ans admis pour chute dans la structure des urgences du CHU de Clermont Ferrand written by Pierre Couhault and published by . This book was released on 2016 with total page pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: L'évaluation initiale dans la structure des urgences d'un sujet âgé après une chute est déterminante quant au risque de réadmission, et/ou de complications. Il existe une hétérogénéité d'application des recommandations actuelles de la Haute Autorité de Santé (HAS) dans la structure des urgences du CHU de Clermont-Ferrand, dont il paraît important d'évaluer l'impact dans le cadre d'une procédure d'amélioration des pratiques professionnelles. L'objectif principal était de décrire la population des patients âgés admis pour chute dans notre structure, en termes de comorbidités, présentation initiale et complications, puis de décrire leurs parcours de soins. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer l'application des recommandations de la HAS et d'en évaluer l'impact en termes de réadmission, durée d'hospitalisation et mortalité. Etude observationnelle retrospective monocentrique, incluant tout patient de plus de 75 ans admis pour une chute, répétée ou inaugurale sur une durée d'un mois. Les données de prise en charge initiale ont été complétées d'un suivi au 30ème jour. Ont été inclus 152 patients dont les caractéristiques étaient comparables à la population à risque décrite par la HAS : polymédiquée (n=99,74%) et présentant de nombreuses comorbidités et facteurs de risques de chute (n=126,83%). Pour 97 patients (64%) un évènement médical aigu était associé à la chute ; les complications étaient fréquentes et dominées par les fractures (n=47,13%). Un patient sur deux a été hospitalisé à l'issue de son passage dans la structure ; un sur trois a regagné son domicile directement, et un sur dix est sorti après une hospitalisation de courte durée. Seuls 4 des patients sortants (5%) ont bénéficié d'une évaluation par l'unité mobile de gériatrie malgré une forte incidence de troubles cognitifs non documentés. La glycémie capillaire à l'admission n'a été réalisée que dans 50% des cas et a fait défaut à 20% des diabétiques. Seuls 48% des patients "verticalisables" l'ont été avant de regagner leur domicile, et 11% ont bénéficié d'un dépistage d'hypotension orthostatique alors que son incidence est estimée à 28% par la HAS. Le nombre de patients réadmis à 30 jours (tous motifs confondus) était de 11 (7%) et un seul décès a été observé, sans relation avec la chute.. Aucune relation statistiquement significative n'a été mise en évidence entre le défaut d'explorations recommandées et le taux de réadmissions. La population des patients admis pour chute aux urgences du CHU de Clermont-Ferrand est une population fragile dont la prise en charge semble plus focalisée sur la recherche de conséquences traumatiques liées à la chute, amenant à hospitaliser d'emblée le patient, que sur l'étiologie. Les patients éligibles au retour à domicile ont ainsi insuffisamment bénéficié d'explorations étiologiques simples évaluant le risque de récidive. Alors que la chute est une occasion d'intégrer souvent pour la première fois une filière gériatrique, celle-ci est rarement sollicitée. L'incidence des chutes dans notre structure justifie la mise en place de protocoles dédiés.

Book Description de la prise en charge initiale  aux urgences  des patients hospitalis  s en soins intensifs

Download or read book Description de la prise en charge initiale aux urgences des patients hospitalis s en soins intensifs written by Christophe Andreotti and published by . This book was released on 2010 with total page 138 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Introduction : Depuis 2005 le parcours de soins coordonnés tourne autour du médecin traitant. Qu’en est-il du parcours des patients présentant une pathologie instable ? Le but de cette étude est de décrire la prise en charge de patients « réanimatoires » avant et pendant leur passage aux urgences. Matériel et méthode : Etude descriptive à partir de données extraites des dossiers médicaux informatisés de patients admis en secteur de soins intensifs à partir d’un service d’accueil des urgences. Résultats : Avec une moyenne d’âge de 53 ans, un sex-ratio majoritairement masculin, les 348 patients inclus présentent principalement des pathologies cardiaques et respiratoires. Bien que les symptômes évoluent en moyenne depuis plus de 4 jours, seul un quart des patients ont eu un contact médical avant leur venue aux urgences et 17% ont reçu un traitement avant les urgences. Un tiers arrivent par leurs propres moyens et en moyenne ils sont triés plus urgents que l’ensemble des consultants, surtout pour les pathologies respiratoires. Le délai moyen de prise en charge est d’environ 7 heures. Discussion : L’admission en soins intensifs concerne 1% des passages aux urgences, principalement pour des pathologies médicales. Une part importante de ces patients a effectivement des signes évoluant depuis plusieurs jours et un patient sur quatre a été évalué par un médecin et près d’un sur cinq a reçu un traitement avant les urgences. Les délais de prise en charge varient selon le mode de recours au SAU. Conclusion : Une part importante des patients de réanimation semble donc recourir aux soins primaires. Leur impact reste à étudier par des travaux complémentaires.

Book Etude   pid  miologique sur les personnes   g  es de plus de cent ans aux urgences

Download or read book Etude pid miologique sur les personnes g es de plus de cent ans aux urgences written by Magali Pouille and published by . This book was released on 2006 with total page 130 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Le nombre de personnes âgées de plus de 100 ans est actuellement estimé à 17267 et pourrait atteindre 150000 en 2050. Or il n’existe que peu de données dans la littérature concernant cette nouvelle population dans les SAU.Le but de cette étude rétrospective était d’évaluer la fréquence du recours aux soins urgents, les caractéristiques de ces patients et de leur prise en charge.Cent quatre passages consécutifs ont été enregistrés aux urgences sur une période de 39 mois, qu’ils soient du côté médical ou chirurgical. Ont été recueillis le mode d’entrée, l’heure, le motif d’admission, l’importance du handicap, le lieu de vie, la gravité, les examens complémentaires réalisés, l’orientation à la sortie du service. Les caractéristiques de ces centenaires ont été comparées à celles des patients âgés de plus de 75 ans.Le centenaire qui consulte aux urgences est une femme. Elle est autonome et vit à domicile une fois sur deux. Elle a une excellente prise en charge sociale. Par rapport aux personnes de plus de 75 ans qui consultent au SAU :Elle consulte pour une chute traumatisante plus souvent que pour défaillance d’organe,Elle est moins longtemps hospitalisée du fait de sa bonne prise en charge sociale en amont de la consultation au SAU.Le taux de décès en hospitalisation est très élevé. L’hospitalisation se fait le plus souvent en UHCD qui n’est pas une structure adaptée pour ce type de patients fragiles à l’autonomie précieuse.