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Book Contribution a l   tude de la nutrition azot  e et de la fixation symbiotique chez la luzerne  Medicago sativa cv  Europe

Download or read book Contribution a l tude de la nutrition azot e et de la fixation symbiotique chez la luzerne Medicago sativa cv Europe written by Mesbah Babalar and published by . This book was released on 1985 with total page 150 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: La Luzerne peut utiliser trois sources d'azote : N2, N03 ̅ et NH4+. La croissance des plantes est augmentée par la présence d'azote nitrique ; pendant les 10 premières semaines, la croissance des plantes N2 est toujours beaucoup plus faible que celle des plantes alimentées avec du nitrate, ou du nitrate et de l'ammonium ; les plantes recevant 4 mM N03 ̅ ont deux fois plus de matière sèche que celles qui en ont 2 mM seulement. Le remplacement de 0,7 mM de nitrate par 0,7 mM d'ammonium dans un mélange (3,3 mM N03 ̅ + 0,7 mM NH4+) n'influence pas la croissance de la plante mais inhibe complètement le développement des nodosités. Le nitrate inhibe aussi la formation des nodosités mais à des doses beaucoup plus élevées que l'ammonium. L'activité nitrate réductase in vivo est présente chez les plantes N2, même quand la germination se fait en absence d'azote nitrique. Tous les organes de la luzerne possèdent l'activité nitrate réductase in vivo, même les tiges qui peuvent contenir 20 % de l'activité totale de la plante. L'activité nitrate réductase existe aussi dans les nodosités. Elle est 5 fois plus élevée dans les feuilles, les tiges et les racines des plantes avec nitrate que dans les mêmes organes des plantes N2. Elle n'augmente, en fonction de la concentration des solutions en nitrate, que dans les racines. Après la coupe des parties aériennes, elle augmente dans tous les organes. L'activité nitrogénase (réduction d'acétylène) par plante est plus élevée chez les plantes N2 que chez celles qui ont du nitrate ou du nitrate et de l'ammonium. Rapportée à l'unité de masse de nodosités, elle est d'environ 25 μmoles C2H2/h/g MF quel que soit le traitement. Après la coupe, elle diminue considérablement puis revient à la normale en 2 semaines. La teneur en saccharose des nodosités de plantes 2 mM N03 ̅ et (1,65 mM N03 ̅ + 0,35 mM NH4+) est 2 fois plus faible un jour après la coupe qu'un jour avant. Les acides aminés de la sève xylémique sont 3 à 5 fois plus abondants chez les plantes N2 que lorsqu'il y a du nitrate ou du nitrate et de l'ammonium dans les solutions nutritives. Après une charge en 14CO2 (5 s) suivie d'une chasse de 55 s, la radioactivité totale incorporée est semblable dans les feuilles quel que soit le traitement. La radioactivité incorporée dans 1 'amidon est plus élevée chez les feuilles N2 que chez celles des plantes ayant du nitrate ou du nitrate et de 1 'ammonium dans leurs solutions nutritives

Book REGULATION OF NITROGEN ASSIMILATION IN RHIZOBIUM MELILOTI

Download or read book REGULATION OF NITROGEN ASSIMILATION IN RHIZOBIUM MELILOTI written by Tania Arcondéguy and published by . This book was released on 1996 with total page 478 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: RHIZOBIUM EST CAPABLE D'INDUIRE SUR LES RACINES DE LEGUMINEUSES DE VERITABLES ORGANES VEGETAUX AU SEIN DESQUELS LES BACTERIES REDUISENT L'AZOTE ATMOSPHERIQUE EN ION AMMONIUM GRACE AU COMPLEXE ENZYMATIQUE NITROGENASE. LORS DE CETTE SYMBIOSE, RHIZOBIUM ENVAHIT LE CYTOPLASME DES CELLULES HOTES ET SE DIFFERENCIE EN BACTEROIDE FIXATEUR D'AZOTE. EN ECHANGE DE SUBSTRATS CARBONES, CET ORGANELLE PRODUIT L'AMMONIAC, NORMALEMENT ASSIMILE PAR LES GLUTAMINE-SYNTHETASES NODULAIRES. L'HARMONIE DE CE SYSTEME REPOSE EN PARTICULIER SUR LA REGULATION DES FONCTIONS ANABOLIQUES DU BACTEROIDE QUI, LORS DE SA DIFFERENCIATION DE BACTERIE EN BACTEROIDE, PASSE D'UN ETAT D'ASSIMILATION DE L'AZOTE VERS UN ETAT D'EXPORT DE L'AZOTE. LE CONTROLE DU METABOLISME AZOTE CHEZ LES BACTERIES MET EN JEU UN REGULATEUR CENTRAL CODE PAR LE GENE GLNB, LA PROTEINE P#I#I. SELON LE MODELE QUI A ETE DEVELOPPE CHEZ LES ENTEROBACTERIES, LA PROTEINE P#I#I EST MODIFIEE PAR URIDYLYLATION EN FONCTION DU STATUT AZOTE DE LA CELLULE. CETTE PROTEINE CONTROLE L'ACTIVITE DE LA GLUTAMINE SYNTHETASE (GS) AU NIVEAU GENETIQUE ET METABOLIQUE. AU NIVEAU GENETIQUE, LA PROTEINE P#I#I REGULE L'EXPRESSION DU GENE DE LA GS, GLNA, PAR L'INTERMEDIAIRE DE L'ACTIVATEUR TRANSCRIPTIONNEL NTRC. AU NIVEAU METABOLIQUE, LA PROTEINE P#I#I REGULE L'ACTIVITE DE LA GS EN MODULANT SON ADENYLYLATION. RHIZOBIUM MELILOTI POSSEDE TROIS GLUTAMINE-SYNTHETASES, GSI, GSII ET GSIII. LA PROTEINE GSI HOMOLOGUE DE LA GS DES ENTEROBACTERIES EST LA SEULE GS DE RHIZOBIUM EXPRIMEE EN SYMBIOSE. AU COURS DE CETTE THESE, NOUS AVONS ETUDIE LA REGULATION DE L'ACTIVITE DE LA GSI ET LE ROLE DE LA PROTEINE P#I39I DANS LA SYMBIOSE ENTRE RHIZOBIUM MELILOTI ET LA LUZERNE. EN CULTURE PURE, LES MUTANTS GLNB SONT SEVEREMENT ALTERES AU NIVEAU DU METABOLISME AZOTE: DEREGULATION DE L'ADENYLYLATION DE LA GSI ET DE L'EXPRESSION DU GENE GLNII CODANT POUR LA GSII. DE PLUS, LES MUTANTS GLNB SONT FORTEMENT AFFECTES DANS LEUR PHENOTYPE SYMBIOTIQUE. ILS ENTRAINENT UN RETARD DE NODULATION ASSOCIE A UN DEFAUT D'INFECTION. BIEN QUE LES NODULES FORMES CONTIENNENT UN NIVEAU ELEVE DE NITROGENASE, LES PLANTES PRESENTENT UNE CARENCE AZOTEE MANIFESTE. CETTE CARENCE S'ACCOMPAGNE D'UNE FORTE ACCUMULATION D'AMIDON DANS LA ZONE DE FIXATION DU NODULE, SYMPTOME D'UNE PERTURBATION DE L'EQUILIBRE CARBONE/AZOTE DANS LES CELLULES VEGETALES. UNE CIBLE CONNUE DE LA PROTEINE P#I#I CHEZ LES ENTEROBACTERIES EST L'ADENYLYLATION DE LA GS. NOUS AVONS TESTE LE ROLE DE L'ADENYLYLATION DE LA GSI DE RHIZOBIUM MELILOTI EN SYMBIOSE, PAR LA CONSTRUCTION D'UNE SOUCHE DONT LA GSI N'EST PAS ADENYLYLABLE. NOUS PENSIONS QU'UN TEL MUTANT PERTURBERAIT LE FLUX D'AZOTE DU BACTEROIDE VERS LA PLANTE. CONTRAIREMENT A CETTE ATTENTE, CE MUTANT PRESENTE UN PHENOTYPE SYMBIOTIQUE NOD#+ FIX#+ DE TYPE SAUVAGE. CE PHENOTYPE S'EXPLIQUE PAR UNE FAIBLE ACTIVITE GSI DANS LES BACTEROIDES. L'EFFET DE LA PROTEINE P#I#I SUR LA SYMBIOSE EST DONC DU A D'AUTRES EFFETS. UNE HYPOTHESE SERAIT QUE LA PROTEINE P#I#I REGULE L'EXPRESSION OU L'ACTIVITE D'UN TRANSPORTEUR D'AMMONIAC BACTEROIDIEN DONT LA PRESENCE SERAIT INDISPENSABLE A LA NUTRITION AZOTEE DE LA PLANTE-HOTE

Book Morphogen  se et nodulation in vitro de la luzerne  Medicago sativa L  var  Europe

Download or read book Morphogen se et nodulation in vitro de la luzerne Medicago sativa L var Europe written by Lucien Eugène Obame and published by . This book was released on 1980 with total page 160 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Mise au point d'un schéma expérimental de régénération de la luzerne permettant d'aborder ultérieurement certains aspects du phénomène de symbiose. Généralités sur la morphogenèse in vitro chez quelques légumineuses et rappels sur la fixation symbiotique de l'azote. Synthèse des informations recueillies sur la néoformation d'organes par les tissus de luzerne et premières données sur la symbiose des plantes avec Rhizobium meliloti

Book Fixation Symbiotique de L azote Et Assimilation Du Nitrate Chez la Luzerne  Medicago Sativa L

Download or read book Fixation Symbiotique de L azote Et Assimilation Du Nitrate Chez la Luzerne Medicago Sativa L written by Jean-François Soussana and published by . This book was released on 1986 with total page 324 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: UN MODELE **(15)N PERMETTANT DE DETERMINER LA PART DE REDUCTION DU NITRATE A ETE MIS AU POINT. LA TECHNIQUE IN SITU DE MESURE DE L'ACTIVITE DE LA NITRATE REDUCTASE A ETE COMPAREE AVEC CE MODELE. LES RESULTATS INDIQUENT QUE LA TECHNIQUE IN SITU FOURNIT UNE BONNE ESTIMATION DE LA VITESSE REELLE DE REDUCTION DU NITRATE DANS LES PARTIES AERIENNES DE JEUNES PLANTES DE MAIS, D'ORGE, ET DE LUZERNE, MAIS SOUS-ESTIME CETTE VITESSE DANS LE CAS DES RACINES. CETTE SOUS-ESTIMATION SEMBLE ETRE DUE CHEZ LA LUZERNE A LA PRESENCE D'UNE ACTIVITE NITRITE REDUCTASE RESIDUELLE, ET A LA BAISSE DE L'ABSORPTION DU NITRATE DURANT LA MESURE. LA TECHNIQUE IN SITU A ETE APPLIQUEE A DES LUZERNES ENTIERES ADULTES ET A MESURE DANS CE CAS ESSENTIELLEMENT LA REDUCTION DU NITRATE ENDOGENE

Book Contribution des l  gumineuses  des champignons endophytes et mycorhiziens dans la nutrition azot  e des prairies indig  nes semi arides

Download or read book Contribution des l gumineuses des champignons endophytes et mycorhiziens dans la nutrition azot e des prairies indig nes semi arides written by Rim Klabi and published by . This book was released on 2015 with total page pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Les prairies indigènes présentent une source importante d'alimentation pour le pâturage du bétail dans les prairies Canadiennes semi-arides. L'addition de légumineuses fixatrices d'azote et de phosphore dans les prairies indigènes peut améliorer la productivité et la valeur nutritive de fourrage. Ces pratiques peuvent induire des modifications de la structure et de la diversité des communautés fongiques du sol, ce qui peut en retour avoir un impact sur la production et le contenu nutritionnel du fourrage. L'objectif de cette étude était de développer un système de pâturage à bas niveau d'intrants, productif, autonome et durable. À court terme, nous voulions 1) déterminer l'effet des légumineuses (Medicago sativa, une légumineuse cultivée ou Dalea purpurea, une légumineuse indigène) et la fertilité en phosphore du sol sur la productivité et la valeur nutritive des graminées indigènes, comparées avec celles de la graminée introduite Bromus biebersteinii en mélange avec le M. sativa, 2) identifier l'effet de ces pratiques sur la diversité et la structure des communautés des champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA) et des champignons totaux, 3) identifier l'effet des légumineuses et des CMA sur les interactions compétitives entre les graminées de saison fraîche et les graminées de saison chaude. Les expériences menées au champ ont montré que M. sativa améliorait les teneurs en azote et en phosphore des graminées indigènes au début de l'été, ainsi que la teneur en azote de la graminée de saison chaude Bouteloua gracilis à la fin de l'été de l'année sèche 2009. Par contre, la fertilité en phosphore du sol n'ait pas affecté la productivité des plantes. D'autre part, l'inclusion des légumineuses augmentait la diversité des CMA dans le mélange de graminées indigènes. Cette modification présentait des corrélations positives avec la productivité et la quantité totale d'azote chez le M. sativa et avec la teneur en phosphore des graminées indigènes, au début de l'été. La structure des communautés de champignons totaux était influencée par l'interaction entre le mélange des espèces et la fertilité en phosphore du sol seulement en 2008 (année humide). Cet effet pourrait être lié en partie avec la productivité des plantes et l'humidité du sol. Les expériences menées en chambre de culture ont montré que les CMA peuvent favoriser la productivité des graminées de saison chaude au détriment des graminées de saison fraîche. En effet, Glomus cubense augmentait la productivité de la graminée de saison chaude B. gracilis, en présence de M. sativa. Cet effet pourrait être associé à l'effet négatif du G. cubense sur la fixation de l'azote par le M. sativa et à la diminution de l'efficacité d'utilisation de l'azote de certaines graminées de saison fraîche résultant en une augmentation de la disponibilité de l'azote pour B. gracilis. Par contre, le Glomus sp. augmentait la biomasse de Schizachyrium scoparium, autre graminée de saison chaude, en absence de légumineuse. Ce phénomène pourrait être attribuable à une amélioration de l'efficacité d'utilisation du P de cette graminée. En conclusion, mes travaux de recherche ont montré que la légumineuse cultivée M. sativa peut améliorer la valeur nutritive des graminées indigènes au début de l'été ainsi que celle de la graminée de saison chaude B. gracilis, dans des conditions de sécheresse sévère de la fin de l'été. De plus, l'addition de M. sativa dans le mélange de graminées indigènes peut contribuer à augmenter le nombre des espèces bénéfiques des CMA pour la production et la nutrition du fourrage au début de l'été.